• Volume : 4
• Partie du Recueil : Antiquités romaines
• Références du texte : T. IV, p. 199-200, IV
• Références de l'image : T. IV, pl. LXIV, IV
• Dénomination : Ornement - Midas
• Matériau : Bronze
• Dimensions : Hauteur treize lignes ; largeur dix-sept lignes
• Description : Ornement. Les moustaches du personnage sont bien détachées de sa barbe. C. trouve les bras du Midas ridicules. Commenté avec le précédent (Tête de Minotaure, n° 221)
• Lieu de découverte : Non renseigné
• Date de découverte : Non renseigné
• Localisation : Cabinet du Comte de Caylus
• Historique : Non renseignée
• Lieu de conservation : Paris, BnF, Département des MMA
• Numéro usuel : bronze.75
• Date d'acquisition : à partir de 1762
• Domaine : Instrumentum
• Dénomination :
Figure d’applique - Tête d’Achéloos
• Matériau/technique : Alliage à base cuivre (fonte pleine à la cire perdue, travail de reprise à froid)
• Dimensions :
H. 2,3 cm ; l. max. 2,2 cm
• Description :
Figure d’applique en alliage à base cuivre (patine vert sombre), représentant une tête d’Achéloos : le visage étroit est allongé, le modelé délicat, la barbe abondante, de longues ondulations incisées soulignent les crans horizontaux. La moustache est divisée de chaque côté en trois ou quatre grosses mèches. Les yeux sont grands et entourés d’une double ligne saillante. Au centre, un petit cercle estampé. Présence de deux cornes qui entourent des petits cercles incisés. Cette figure d’applique renvoie à une série bien connue qui servait comme d’applique ornementale de casque. Le casque trouvé dans la tombe du guerrier de Vulci portait l’une de ces appliques sur l’un des côtés de sa calotte. La plupart de ces pièces ornent néanmoins aussi bien des casques que des trépieds ou bien des encensoirs. L’iconographie du dieu-fleuve étolien Achéloos, qui se présente barbu et cornu, est en faveur chez les Étrusques. Fameux pour ses métamorphoses, l’un des épisodes iconographiques en faveur concerne la lutte entre Achéloos et Héraklès qui parvient, au terme d’un long et rude combat, à arracher une corne du dieu-fleuve, transformé pour l’occasion en taureau. Achéloos se rendit, cédant la main de Déjanire à Héraklès à qui il lui réclame sa corne. En échange, il lui donne l’une des cornes d’Amalthée, que l’on associe parfois à la corne d’abondance. Si les scènes mythologiques ont été transmises par la céramique attique, le motif du masque provient d’Italie méridionale. Ces masques sont datés essentiellement de la première moitié du Ve s. av. J.-C. La forme des masques et leurs proportions indiquent peut-être une chronologie relative. Ces différences servent-elles peut-être également à distinguer les ateliers. A.-M. Adam associe cette figure d’applique à une possible production de Vulci par comparaison avec des pièces similaires conservées au Cabinet des Médailles.
• Civilisation : Art étrusque
• Période : Epoque classique
• Datation :
Fin de la première moitié du Ve s. av. J.-C.
Italie; Etrurie; Vulci
• Langue/écriture : -
• Oeuvres comparées :
LIMC I, s.v. Acheloos, p. (..), n° 146 et n° 149.
A. Kaufmann-Heinimann, Die romischen Bronzen der Schweiz I : Augst und das Gebiet der Colonia Augusta Raurica, Mayence, 1977, p. 148, n° 259, pl. 161.
F. Colivicchi et alii, Gravisca. I materiali minori, Rome, 2004, p. 39, n° 38. Se reporter à la bibliographie.
• Bibliographie :
E. Babelon, J.-A. Blanchet, Catalogue des Bronzes antiques de la Bibliothèque Nationale, Paris, 1895, p. 35, n° 75.
A.-M. Adam, Bronzes étrusques et italiques, Paris, 1984, p. 111, n° 135.