• Volume : 5
• Partie du Recueil : Antiquités gauloises
• Références du texte : T. V, p. 306-307, IV
• Références de l'image : T. V, pl. CVIII, IV
• Dénomination : Figure - Sanglier
• Matériau : Bronze
• Dimensions : “Hauteur deux pouces dix lignes : longueur cinq pouces six lignes.”
• Description : “[...] [Ce sanglier] porte très distinctement trois cornes proportionnées à sa taille, & formées comme celles des deux taureaux précédents. Ce monument est d’autant plus singulier, que cet animal n’est pas dans le rang des animaux cornus [...], cette répétition prouve un usage constant & consacré dans cette partie des Gaules [...]. Le monument est bien conservé : il ne lui manque qu’une jambe de derrière & la queue. L’animal est très bien traité, & réparé d’une manière large et élégante.”
• Lieu de découverte : France, Bourgogne
• Date de découverte : Non renseigné
• Localisation : Cabinet du Comte de Caylus
• Historique : Cette figure de sanglier a été découverte en Bourgogne en même temps que le groupe d’Hercule à la chasse de la biche de Cérynies. Caylus, Recueil, T. V, pl. CVIII, I.
• Lieu de conservation : Paris, BnF, Département des MMA
• Numéro usuel : bronze.798
• Date d'acquisition : 1765
• Domaine : Sculpture
• Dénomination :
Statuette de sanglier tricorne
• Matériau/technique : Alliage à base cuivre (fonte pleine à la cire perdue, travail de reprise à froid)
• Dimensions :
H. 10,5 cm ; L. 14,5 cm
• Description :
Statuette de sanglier tricorne en alliage à base cuivre (patine verte ; queue cassée ; patte postérieure droite altérée), représenté debout, campé sur ses quatre pattes. Trois cornes sont disposées sur le front - celle du centre se distingue des deux autres par sa taille plus imposante. Les poils du dos, soigneusement gravés, sont hérissés. La tête est légèrement tournée vers la droite.
Selon Dayet, cette statuette de sanglier tricorne aurait été découverte en Bourgogne vers le milieu du XVIIIe siècle en même temps qu’une statuette de taureau tricornu, aujourd’hui conservée au Musée de Besançon, ainsi que l’Hercule terrassant la biche de Cérynie du Cabinet des Médailles (bronze.586). Cette information avait déjà été publiée par T. Dumersan dans son Histoire du cabinet des médailles, antiques et pierres gravées. Contra, P. Lebel, Catalogue de collections archéologiques de Besançon V : Les bronzes figurés, Annales Littéraires de l'Université de Besançon 26, Archéologie 8, Paris 1959-1961, p. 47, note 2.
Sur la signification des trois cornes et d’autres exemples d’animaux tricornes, on consultera A. Kaufmann-Heinimann, Die römischen Bronzen der Schweiz V : Neufunde und Nachträge, Mayence, 1994, pl. 51.49 et M. Green, Symbol and Image in Celtic Religious Art, Londres-NY 1989 (2e éd. 1992) et M. Green, “Crossing the Boundaries: Triple Horns and Emblematic Transference”, European Journal of Archaeology, Vol. 1, No. 2, 219-240 (1998).
• Civilisation : Art romain
• Période : Epoque impériale
• Datation :
Ier s. ap. J.-C.
Gaule
• Langue/écriture : -
• Bibliographie :
E. Babelon, J.-A. Blanchet, Catalogue des Bronzes antiques de la Bibliothèque Nationale, Paris, 1895, p. 342-343, n° 798.
M. Dayet, “Le sanglier à trois cornes du Cabinet des Médailles”, Revue archéologique de I'est et du centre-est 5(1954), p. 334-335.
P. Lebel, Catalogue de collections archéologiques de Besançon V : Les bronzes figurés, Annales Littéraires de l'Université de Besançon 26, Archéologie 8, Paris 1959-1961, p. 47.
St. Boucher, Recherches sur les bronzes figurés de Gaule pré-romaine et romaine, BEFAR 228 (1976), p. 173, fig. 316.